Le chien doit retourner au refuge après une excursion d’une journée : sa réaction brise le cœur de tant de personnes.

Tuscaloosa, Jasper (Alabama) – Cette Happy Hour est tout à fait différente de ce à quoi on s’attend habituellement. Au lieu de cocktails à prix réduit, le refuge « Tuscaloosa Metro Animal Shelter » en Alabama propose de « prêter » un chien pour une journée. En vérité, le programme devrait s’appeler « Happy Hours ». Hadlee Freeman (22 ans) de Jasper, Alabama, y a récemment participé. Mais ce qui s’est passé ensuite fait aujourd’hui éclater des cœurs en chaîne sur TikTok .

Hadlee Freeman (22) a récemment passé quelques heures sur la route avec Stetson, le chien du refuge.
Hadlee Freeman (22) a récemment passé quelques heures sur la route avec Stetson, le chien du refuge.  © Bildmontage: TikTok/Screenshots/hadleecora

Dans le clip, devenu viral depuis le week‑end dernier, la jeune femme et Stetson sont assis dans la voiture devant le refuge – la belle journée vient de se terminer.

Le mâle semble avoir compris qu’il doit retourner dans son chenil. Il apparaît donc fatigué et triste. Au moins, la compassion du public TikTok lui est assurée.

2,3 millions de vues se sont accumulées, ainsi que plus de 300 000 likes. Mais des voix critiques se font également entendre.

Certains utilisateurs estiment que ces excursions ne font pas du bien aux chiens, car elles leur brisent le cœur à plusieurs reprises.

Reste la question de savoir pourquoi Freeman ne veut pas adopter le quadrupède de façon permanente. Dans une interview avec Newsweek, elle a fourni cette semaine une explication éclairante.

Une vidéo virale sur TikTok montre un moment émouvant

Ce regard touche tant de personnes : Stetson semble très déçu et triste lorsqu’il réalise qu’après sa belle journée de liberté, il doit retourner au refuge.
Ce regard touche tant de personnes : Stetson semble très déçu et triste lorsqu’il réalise qu’après sa belle journée de liberté, il doit retourner au refuge.  © TikTok/Screenshot/hadleecora

La jeune femme de 22 ans, qui vit en colocation, aurait préféré adopter le chien chez elle. « Mais nous aurions reçu une amende si nous avions un animal », a-t-elle déclaré au magazine américain.

Cependant, Freeman ne veut pas s’arrêter à cette sortie exceptionnelle. « Le temps que nous avons passé ensemble n’a pas suffi. C’est pourquoi je continuerai à passer des Happy Hours avec lui jusqu’à ce qu’il soit adopté », a-t-elle ajouté.

Elle a également fait l’éloge des possibilités offertes par les Happy Hours.

« Quand ils sont dans leur cage, on ne voit pas leur personnalité. Ils sont stressés et surstimulés par le bruit. Mais lorsqu’on les sort et qu’on les laisse libres, ils se montrent libres d’esprit et l’on découvre leurs traits de caractère », a conclu Freeman.