Par Christina Horsten

New York- Dans le procès contre Sean "Diddy" Combs , le jury continue de délibérer sur la culpabilité ou l'innocence de l'ancienne superstar du rap. Les douze jurés - huit hommes et quatre femmes - siègent depuis lundi au tribunal de New York. Pour leurs délibérations, ils ont tout le temps dont ils ont besoin - un verdict pourrait donc intervenir rapidement ou prendre plusieurs jours.

Combs est apparu brièvement dans la salle d'audience le matin et a également échangé quelques mots avec sa mère, Janice Combs, qui se trouvait parmi le public. "Détends-toi, tout ira bien", a déclaré le rappeur selon des médias américains concordants.

Pendant les délibérations du jury, Combs est détenu dans une cellule du palais de justice, où il est autorisé à apporter des livres avec l'accord officiel du juge.

Dès le début de leurs délibérations, le jury a envoyé plusieurs messages au juge Arun Subramanian. À deux reprises, les jurés ont posé des questions de fond, et une fois, ils ont déposé une plainte contre l'un d'entre eux.

"Nous avons un juré, le numéro 25, qui, selon nous, ne peut pas suivre les instructions de Votre Honneur", indique ce message du lundi, selon des médias concordants.

Il n'a pas été immédiatement clair ce que les onze jurés restants voulaient dire par là - mais les tensions potentielles dans la salle de délibération du jury pourraient influencer le verdict et le rendre plus susceptible d'être contesté.

Le juré numéro 25, dont le numéro provient toujours du pool de jurés au complet, est un scientifique de 51 ans.

Le juge Subramanian a rappelé au jury qu'il devait suivre ses instructions - et le problème semblait ainsi résolu pour l'instant.

Combs, 55 ans, est accusé notamment de trafic sexuel, de criminalité organisée et d'autres délits. Le rappeur conteste toutes les allégations et a plaidé non coupable. En cas de condamnation, il risque une peine de prison à vie.

Pendant environ six semaines, plus de 30 témoins ont été interrogés dans le cadre de ce procès. Dans son réquisitoire final, l'accusation a reproché à Combs d'avoir dirigé une "entreprise criminelle" et, entre autres, des enlèvements, des incendies criminels, de la corruption, du travail forcé et du trafic sexuel.

La défense, quant à elle, a reconnu dans son réquisitoire final que l'ancienne superstar du rap avait commis des violences domestiques - mais a contesté tous les délits allégués.