De plus en plus d'émissions sur Sport1 : le nom de la chaîne est-il encore justifié ?

Munich - La chaîne de télévision Sport1 veut se réinventer. De nouveaux programmes , de nouveaux concepts, de nouveaux formats. Mais le sport reste-t-il un élément essentiel ? Ou le nom devient-il trompeur ? Le directeur général Matthias Reichert (48 ans) a décrit à TAG24 la nouvelle voie.

Sous la direction de Matthias Reichert (48), directeur général de Sport1, la marque du diffuseur se réinvente.
Sous la direction de Matthias Reichert (48), directeur général de Sport1, la marque du diffuseur se réinvente.  © Sport1/Wilde & Partner

Ils y a quelques jours à peine, nous avons appris que les "Sexy Sport Clips" appartenaient désormais définitivement au passé . Le sport lui-même va-t-il bientôt subir le même sort ?

"Non, je peux rassurer vous et vos lecteurs. Le sport continuera à jouer un grand rôle chez nous", promet le patron de la chaîne, Reichert, qui ajoute : "Notre offre s'élargira cependant."

Une chose est certaine, on l'a déjà constaté ces derniers temps : les formats de divertissement sont en plein essor.

Certaines scènes de la compétition de mode "My Style Rocks" avec Harald Glööckler (60 ans) se sont déjà assuré une place dans la culture des mèmes.

Rien de nouveau : ProSiebenSat.1 et "ran" sont également acceptés

Pour de nombreux supporters de la Bundesliga, l'émission "Doppelpass" du dimanche matin est devenue une institution incontournable.
Pour de nombreux supporters de la Bundesliga, l'émission "Doppelpass" du dimanche matin est devenue une institution incontournable.  © SPORT1/Nadine Rupp

"Il y a des gens qui polarisent. En conséquence, ils apportent également un potentiel de divertissement. Nous allons également planifier d'autres formats et en tenir compte - non seulement, mais aussi - dans notre réflexion", déclare l'homme de 48 ans.

Sa vision : Sport1 doit devenir l'adresse incontournable du divertissement dans le paysage des chaînes. Cependant, il n'y aura pas de formats achetés qui sont mal doublés en allemand par un commentaire vocal.

Au lieu de cela, on souhaite produire soi-même pour son propre marché. Et le sport ne doit pas être négligé. Reichert : "Ce n'est rien d'exceptionnel. Chez ProSiebenSat.1, la branche 'ran' n'est pas non plus un problème. Les deux ont leur raison d'être et fonctionnent. Ce sera pareil pour nous."

Surtout en ligne, les reportages sur différents sports doivent continuer à être représentés de manière éminente.

Des formats comme "Doppelpass", mais aussi des compétitions amusantes comme la "Darts Party" doivent continuer à attirer les fans chevronnés, mais également séduire de nouveaux publics cibles.

Le sport n'est pas remplacé, mais complété par le divertissement

Défilé de mode avec un potentiel de mème : avec "My Style Rocks", Sport1 a suscité de nouvelles attentions sur Internet.
Défilé de mode avec un potentiel de mème : avec "My Style Rocks", Sport1 a suscité de nouvelles attentions sur Internet.  © Acun Medya

Mais ce n'est pas encore la fin de l'histoire, promet Reichert.

"Nous avons également une vision très ciblée sur les événements sportifs qui cherchent leur public", déclare le quadragénaire, qui ajoute : "Par exemple, vous connaissez la 'Icon League' ?"

Ces ligues de football en salle et d'autres encore figurent actuellement en haut de liste. Le nombre de fans ne cesse de croître.

Si Sport1 développe cette variante de football plus rapide, les chaînes, les clubs et les téléspectateurs en bénéficieront tous - tel est l'espoir.

Et ce n'est qu'un exemple. "Nous voulons continuer à mettre le sport en avant dans notre programme. Il ne sera pas remplacé, mais complété par des émissions de divertissement et des formats de loisirs", assure Reichert.